« De nouveaux plus bas sont atteints sur le blé européen, tant sur l’échéance de septembre que celle de décembre », constate Argus Media dans sa note d’information quotidienne du 13 août 2025. Le rapport de l’USDA [ministère de l’Agriculture américain], publié hier soir, le mardi 12 août 2025, et très attendu par les opérateurs, annonce une récolte record de maïs aux États-Unis, faisant chuter les contrats à terme. Le marché du blé a également reculé, l’USDA ayant augmenté la production de blé d’hiver de quelques boisseaux, précise Sitagri.

Ainsi, mardi 12 août sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 192,25 euros sur l’échéance de septembre 2025 (- 2,00 euros par rapport à la clôture précédente), et à 195,25 euros sur celle de décembre (- 2,50 euros). La tonne de maïs a terminé la séance à 187,50 euros (- 2,50 euros) sur l’échéance de novembre 2025, et à 195,00 euros (- 2,50 euros) sur celle de mars.

Ce mercredi 13 août, cers 12h10 sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 193,25 € (+ 0,50 €) sur l’échéance de septembre 2025 et à 194,75 € (- 0,50 €) sur celle de décembre. Le maïs, quant à lui, se présentait à 187,00 €/t (- 0,50 €) sur l’échéance de novembre 2025 et à 194,50 €/t (- 0,50 €) sur celle de mars.

Production record du maïs américain

Les ajustements sont restés timides concernant le blé. L’USDA a réduit la production totale de blé des États-Unis de seulement 2 millions de boisseaux, à 1,927 milliard de boisseaux.

En maïs, la production américaine est désormais projetée à 425,26 millions de tonnes, contre 398,93 Mt le mois dernier, avec un rendement annoncé à 188,8 boisseaux par acre [118,37 quintaux/ha]. « Ce niveau inattendu a surpris les opérateurs et fait basculer les cours sous le seuil symbolique des 4 $/boisseau. Même la hausse de l’objectif d’exportation à 73,03 millions de tonnes est éclipsée par l’impact psychologique d’une production dépassant les 420 millions de tonnes », rapporte Argus Media. Les opérateurs ont largement contribué à la volatilité des marchés, avec des ajustements de positions qui ont accentué la chute des prix du maïs.

« En Europe, la météo reste scrutée de près alors que les cultures de printemps souffrent des fortes chaleurs. Mais cela ne suffit pas à contrebalancer la montagne de volumes en provenance d’Outre-Atlantique », selon Argus Media.