Le 29 juillet 2025 sur Euronext, la tonne de blé clôture à 196,75 € pour l’échéance de septembre (–2,50 € par rapport à la précédente clôture) et à 204,50 € pour celle de décembre (–3 €). « Le rebond de la veille aura donc été très éphémère et tout juste bon à faire revenir la pression vendeuse déjà observée la semaine dernière », analyse Argus Media dans sa note quotidienne. À l’ouverture vers 11h30 le 30 juillet 2025, la tonne de blé affiche 197 € pour l’échéance de septembre (+0,25 € par rapport à la clôture de la veille) et 204,50 € pour celle de décembre (inchangé).

Les contrats en maïs sur Euronext « sont quant à eux animés par les clôtures prochaines des échéances d'août 2025 ». Le 29 juillet 2025, la tonne de maïs clôture à 195,25 € pour l’échéance d’août (–3,75 € par rapport à la précédente clôture) et à 194,50 € pour celle de novembre (–0,75 €). À l’ouverture vers 11h30 le 30 juillet 2025, la tonne de maïs est à 194,75 € pour l’échéance de novembre (+0,25 € par rapport à la clôture de la veille) mais aucune transaction n’est passée sur l’échéance d’août.

L’affaiblissement de l’euro face au dollar n’est pas suffisant pour tirer les prix des céréales européennes vers le haut. Mais il leur permet de préserver les « supports majeurs testés dans la déprime de la semaine dernière », selon Argus Media. Le blé français est actuellement en recherche de débouchés à l’exportation tandis que les blés d’origine mer Noire sont à des niveaux de prix plus élevés que ces deux derniers mois.

Cependant, la fermeté des prix des céréales de mer Noire — qui s’explique par la rétention des producteurs ainsi que par les retards de récolte en Russie — « s’apaise très légèrement », selon Argus Media. Les analystes commentent : « Les cours se sont négociés à la baisse hier sur le nouveau contrat de blé CVB du CME. L’échéance de décembre 2025 clôture à 245 USD/t contre 247 USD/t la veille dans un volume de 100 lots traités sur cette échéance. La position ouverte continue sa progression avec désormais 3 270 contrats. »

À noter par ailleurs que « le marché international de l’orge fourragère s’anime, avec deux appels d’offres en cours. L’un par la Jordanie qui recherche 120 000 tonnes d’orge au 6 août, l’autre par le TMO en Turquie qui recherche 225 000 tonnes d’orge au 31 juillet », souligne Argus Media.

Forte pression vendeuse aux États-Unis

À Chicago, les céréales subissent une forte pression vendeuse de la part des fonds le 29 juillet 2025, surtout en maïs face à des prévisions de récolte attendues record. « La météo reste bénéfique avec un temps frais et humide sur la Corn Belt », relève Argus Media. Les analystes de Sitagri rapportent dans leur note du 30 juillet 2025 les données de l'avancée des cultures : « 76 % de la récolte de maïs américaine était en soie au 27 juillet, soit 1 point de moins que la moyenne quinquennale. Les notes d’état étaient en baisse d’un point, à 73 % bon à excellent. »

De plus, les opérateurs craignent une baisse de compétitivité des céréales américaines dans un contexte de raffermissement du dollar.

En blé, « les contrats à terme sur le SRW de Chicago affichaient une baisse de 8 à 9 cents à la clôture », relève Sitagri.

Audrey Dibet