Sur Euronext le 1er juillet 2025, les cours du blé clôturent en baisse sur toutes les échéances à venir. La tonne de blé clôture notamment à 194,50 € pour l’échéance de septembre (–0,50 € par rapport à la précédente clôture) et à 205,75 € pour l’échéance de décembre (–0,75 €). L’avancée des récoltes dans l’hémisphère Nord pèse sur le marché des céréales européennes. « Parallèlement, la hausse de la parité de l'euro par rapport au dollar, proche de 1,18, exerce une pression supplémentaire sur un marché en quête de compétitivité », note Argus Media dans son analyse quotidienne.
Sur Euronext le 1er juillet 2025, la tonne de maïs clôture à 197,75 € pour l’échéance d’août (+2,50 € par rapport à la précédente clôture) et à 199,25 € pour l’échéance de novembre (+0,50 €).
À l’ouverture d’Euronext le 2 juillet 2025, vers 11h40, les cours du blé affichent une légère hausse, avec une tonne à 194,70 € pour l’échéance de septembre (+0,25 € par rapport à la clôture de la veille) et à 206,25 € pour l’échéance de décembre (+0,50 €). Les cours du maïs avancent davantage en ordre dispersé. La tonne de maïs est à 198,25 € pour l’échéance d’août (+0,50 € par rapport à la clôture de la veille) et à 198,50 € pour celle de novembre (–0,75 €).
L’avancée des récoltes influence les cours
En orge d’hiver, la moisson se poursuit en France et confirme les prévisions de rendement correct cette année, ce qui pèse sur les prix. « À Creil, par exemple, les orges brassicoles d’hiver ont perdu près de 30 €/t en quelques jours, signe d’une disponibilité en hausse », remarque Argus Media.
Les températures actuelles élevées et le manque de précipitations peuvent avoir un impact sur la qualité de la récolte en blé. Elles influencent également le marché du maïs européen, avec des cours qui « parviennent à résister à la pression exercée par les autres produits du complexe céréalier ».
Aussi, « la situation en Europe de l’Est reste sous surveillance, la région étant confrontée depuis plusieurs années à des aléas climatiques récurrents, qui découragent une partie des producteurs ».
À noter par ailleurs que la Commission européenne a annoncé le 30 juin avoir conclu un nouvel accord commercial avec l’Ukraine. Le blé et le maïs sont considérés comme des produits sensibles du fait des risques de déstabilisation des marchés. Les détails de l’accord, notamment sur le niveau des quotas ne sont pas encore connus à ce jour, ce que déplorent les syndicats de producteurs et coopératives agricoles du Copa-Cogeca.
L’attrait des blés américains
Du côté des États-Unis, la faiblesse du dollar apporte un regain de fermeté aux cours du blé. « La baisse des cours, combinée au repli de l’indice dollar, redonne de l’attrait aux blés américains pour les acheteurs internationaux », analyse Argus Media. Ainsi, à Chicago, le cours du blé progresse de 11 cents le 1er juillet 2025. Le maïs, quant à lui, cède 3 cents.
La publication du rapport Crop Progress par l’USDA le 30 juin a influencé les marchés américains. « Une hausse inattendue de 3 % du crop rating a pesé sur le maïs », note le bureau d’études Sitagri dans son analyse quotidienne. La production de maïs américain est toujours prévue à de très hauts niveaux pour la campagne en cours.
Le rapport de l’USDA indique par ailleurs une récolte de blé d’hiver réalisée à 37 % à la date du 29 juin. Sitagri rapporte : « La moyenne sur 5 ans à cette date est de 42 %. 48 % est dans la catégorie bonne à excellente. C’est une baisse de 1 % par rapport à la semaine précédente. Le chiffre était de 51 % l’année dernière à cette date. » Concernant le blé de printemps, « 53 % est dans la catégorie bonne à excellente (–1 %). Le chiffre était de 71 % l’année dernière à cette date. »