Vous devez vous connecter pour ajouter cet article à vos favoris
Les cours du blé européen ont marqué un nouveau repli lundi 3 mars 2025 sur Euronext. « L’échéance mai 2025 revient se négocier sur son plus bas niveau depuis trois mois, observe Argus Media dans sa note quotidienne du 4 mars 2025. […] La révision à la hausse de la production australienne de blé, qui était attendue par les professionnels, a été confirmée hier par Abares. [Elle] est annoncée à 34,1 millions de tonnes pour la campagne en cours, confortant le potentiel d’exportation de 22,2 millions de tonnes. »
Sur Euronext hier, le 3 mars 2025, la tonne de blé clôturait à 217,50 € (-4,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars, et à 225,50 € (-3,50 €) sur celle de mai. La tonne de maïs chutait à 194,50 € (-26,25 €) sur mars, du fait de la clôture imminente de cette échéance. Sur les suivantes, le repli était comparable au blé - 3,00 € à 214,25 € sur juin et -2,50 € à 220,00 sur août.
Ce mardi 4 mars, vers 11 h 30 sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 216,25 € (-1,25 €) sur l’échéance de mars, et à 224,00 € (-1,50 €) sur celle de mai. Celle de maïs perdait 3,00 € sur les échéances de juin et d’août, pour s’afficher à 211,25 et 217,00. Aucun lot n’avait encore été échangé sur l’échéance de mars.
Trouble sur les échanges mondiaux
« Face à une forte incertitude sur les flux et l’activité commerciale, les prix ont marqué un net repli hier à la Bourse de Chicago sur les différentes matières premières », constate Argus Media. Le contrat de blé sur mars a ainsi clôturé à 5,32 dollars par boisseau, en baisse de 5 cents, et celui de maïs sur mars à 4,4025 dollars, en baisse de 13,25 cents, selon Sitagri.
En cause, les inquiétudes qui pèsent sur les exportations de grains américains avec la guerre commerciale lancée par Donald Trump. En maïs, ni la nouvelle vente « de 114 000 tonnes vers le Mexique », ni les « bons chiffres des chargements à l’export hebdomadaires » n’ont suffi pour soutenir les prix, rapporte Argus Media. En blé, c’est aussi la hausse des prévisions de la production australienne qui pèse.
