« La situation évolue peu pour le marché du blé français qui reste à la recherche de débouchés à l'exportation vers les pays tiers, indique Argus Media le 24 février 2025 dans sa lettre quotidienne. Les cours continuent de s’enfoncer à contre-courant des compétiteurs sur la scène internationale. » Le maïs « est rentré dans le rang » après sa « performance » du jeudi 20 février. « Comme bien souvent, il s’est donc replié dans le sillage du blé », écrit Argus Media.

Ainsi, vendredi 21 février 2025 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 226,75 € (–0,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 235,50 € (–1,00 €) sur celle de mai. La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 216,25 € (stable) sur l’échéance de mars et à 223,50 € (+0,25 €) sur juin.

Ce lundi 24 février, vers 13h15 sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 225,50 € (–1,25 €) sur l’échéance de mars et à 233,25 € (–2,25 €) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait, quant à elle, à 215,50 € (–0,75 €) sur l’échéance de mars et à 221,25 € (–2,00 €) sur celle de juin.

Le bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer notait, le 21 février 2025, que l’état des céréales d’hiver s’est très légèrement amélioré durant la semaine du 11 au 17 février. Ainsi, 74 % des blés étaient dans un état « bon à très bon » au 17 février (contre 73 % la semaine précédente) et 69 % des orges d’hiver (contre 68 %).

Dans sa lettre hebdomadaire du 21 février, La Coopération Agricole métier du grain indique que « dans le classement opéré par FranceAgriMer portant sur “Les facteurs de compétitivité sur le marché mondial du blé”, la France a perdu deux places en un an. Ses rendements très élevés ne suffisent pas pour faire partie du top 3 des pays les plus compétitifs de la planète dont font partie la Russie (1re place), l’Australie (2e) et le Canada (3e). L’Ukraine est en quatrième position. »