La tonne de blé a clôturé le 4 décembre 2024 à 213,50 € pour l’échéance de décembre (+1,25 € par rapport à la clôture précédente) et à 224,50 € pour celle de mars 2025 (–0,25 €). La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 205,75 € pour l’échéance de mars (–0,25 €) et à 212,25 € pour celle de juin (inchangé).

À l’ouverture le 5 décembre vers 11h30, les cours du blé étaient orientés en légère hausse pour le blé sur l’ensemble des échéances. La tonne affichait alors 215,50 € pour l’échéance de décembre (+2 €) et à 226,25 € pour celle de mars (+1,75 €). Le maïs était stable avec une tonne à 206,25 € pour l’échéance de mars (+0,50 €) et à 212,25 € pour celle de juin (inchangé).

« Sur le plan macroéconomique, la censure du gouvernement français est un élément de plus vers l’instabilité politique et économique qui menace la zone euro, analyse Argus Media dans sa note quotidienne. D’où une attention particulière portée à l’euro par rapport au dollar qui pour le moment s’écarte peu des 1,05. »

Sur le plan des fondamentaux, Argus Media relève certaines inquiétudes au niveau international « quant au mauvais état des blés russes à l’entrée de l’hiver ou encore quant à la dégradation de la récolte australienne par la pluie ». En revanche en maïs, les pluies régulières au Brésil et en Argentine alors que les derniers semis se terminent, font envisager de hauts potentiels de récolte.

Maïs en baisse à la Bourse de Chicago

Argus Media ajoute : « Les regards se tourneront aujourd’hui vers le continent nord-américain pour trouver de nouvelles informations. Outre les habituels et stratégiques chiffres à l’exportation hebdomadaires aux États-Unis, ce jeudi est jour de publication pour le rapport Statscan sur la production canadienne de 2024. » Selon le cabinet, ces données canadiennes « devraient montrer que la production de blé du pays totalisera 35 millions de tonnes cette année », dont 26 millions de tonnes de blé de printemps. « Le total de l’année dernière était de 33 millions de tonnes. »

Hier à Chicago le blé a clôturé en ordre dispersé et le maïs en baisse. Les fonds étaient ainsi à l’achat hier à Chicago en blé et à la vente en maïs. À noter enfin que l’Algérie a lancé un appel d’offres pour 240 000 tonnes de maïs, dont le résultat sortira aujourd’hui. « L’origine sera certainement russe », indique Agritel.

Audrey Dibet