« La fin de la semaine dernière est venue confirmer la déprime des céréales sur Euronext », indique Argus Media dans sa lettre quotidienne diffusée ce 2 décembre 2024. Ainsi, le vendredi 29 novembre 2024, la tonne de blé a clôturé la séance à 209,50 € (–1,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 221,50 € (–0,50 €) sur celle de mars 2025. Le maïs terminait à 203,75 € (–0,75 €) sur l’échéance de mars et à 209 € (–1,50 €) sur celle de juin.

« Comme depuis le début de la campagne, le blé européen est sous le joug des origines mer Noire, explique le cabinet. Ses cours s’ajustent donc à la baisse pour trouver davantage de débouchés à l’exportation. Le marché du maïs français devance le blé dans sa déprime car il doit en outre digérer l’arrivée d’une récolte de 2024 certes tardive mais abondante. »

Quotas russes

Argus Media souligne toutefois « l’annonce vendredi [29 novembre] par la Russie d’un quota à l’exportation de blé sur la période allant du 15 février au 30 juin 2025 à hauteur de 11 millions de tonnes contre 29 millions de tonnes sur la même période en 2024. » Sitagri précise que ce chiffre inclut le maïs et l’orge, « qui ont totalisé 12,8 millions de tonnes de livraisons annuelles pour 2023-2024, selon les données de l’USDA ».

Ce lundi 2 décembre vers 11h30 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 209,75 € (+0,25 €) sur l’échéance de décembre et à 221,50 € (stable) sur celle de mars. La tonne de maïs ouvrait la séance à 202,75 € (–1 €) sur l’échéance de mars, et à 208,25 € (–0,75 €) sur celle de juin.

Pas de guerre tarifaire entre les États-Unis et le Mexique

« Pendant la pause commerciale de Thanksgiving, le président élu Trump s’est entretenu avec la présidente mexicaine Sheinbaum. Après l’appel, qui s’est apparemment bien passé, elle a mentionné qu’il n’y aurait pas de guerre tarifaire potentielle », indique Sitagri.