« Après la forte déconvenue de la veille, le blé a essayé de rebondir hier sur Euronext », constate Argus Media dans sa note quotidienne diffusée le 27 novembre 2024. Le mardi 26 novembre 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait la séance à 216,25 € (+2 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 225,75 € (+0,50 €) sur celle de mars 2025. Le maïs terminait lui à 208 € (–1,50 €) sur l’échéance de mars et à 213 € (–1,25 €) sur celle de juin.

Malgré un exercice compliqué avec une concurrence toujours présente des blés russes, la demande refait surface. « Après l’Algérie qui a acheté hier du blé tendre pour fournir ses “petits” ports de Tenes et Mostaganem, la Tunisie revient elle aussi aux achats. L’OTC tient ce jour un appel d’offres pour 100 000 tonnes de blé tendre et 100 000 tonnes de blé dur », note le cabinet.

De son côté, le maïs n’est pas parvenu à suivre le blé dans son maintien. Il terminait la séance de mardi sur Euronext à 208 € (–1,50 €) sur l’échéance de mars et à 213 € (–1,25 €) sur celle de juin. « Il poursuit ainsi sa correction baissière par sympathie avec son homologue côté à Chicago », indique Argus Media.

À l’ouverture d’Euronext ce mercredi 27 novembre, la tonne de blé s’affichait à 215,25 € (–1 €) sur l’échéance de décembre et à 224,75 € (–1 €) sur celle de mars. Celle de maïs débutait la séance à 207,50 € (–0,50 €) sur l’échéance de mars et à 212,25 € (–0,75 €) sur celle de juin.

Le maïs américain réagit aux annonces de Donald Trump

Selon Argus Media, la proposition par Donald Trump de 25 % de taxes à l’importation à venir sur les produits en provenance du Mexique fait trembler le marché du maïs aux États-Unis. En effet, le poids actuel du Mexique dans les exportations américaines de maïs est tel que toute forme de représailles devient une crainte pour la filière américaine. Dans ce contexte, les fonds à la Bourse de Chicago ont fortement appuyé à la vente hier.

Alors que l’attention se focalisait hier sur le maïs à la Bourse de Chicago, le blé s’est fait plus discret, s’offrant même une légère progression. « L’ampleur de la hausse n’est toutefois que très modeste compte tenu du bon approvisionnement actuel du marché mondial du blé et du maintien de bonnes perspectives de production en Amérique du Sud », précise Argus Media.