Vendredi 22 novembre 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 219 € (–1,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 231 € (–1 €) sur celle de mars. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé la séance à 211,25 € (–0,75 €) sur l’échéance de mars et à 216,25 € (–0,50 €) sur celle de juin.

Ce lundi 25 novembre, peu avant 11h30, la tonne de blé s’affichait à 215,75 € (–3,25 €) sur l’échéance de décembre d'Euronext et à 226,75 € (–4,25 €) sur celle de mars. La tonne de maïs débutait la séance à 209,50 € (–1,75 €) sur l’échéance de mars et à 214,25 € (–2 €) sur juin.

« La domination des blés mer Noire sur le début de campagne reste un élément pesant sur le marché tandis que les blés de l’hémisphère Sud arrivent progressivement, rappelle Argus Media dans sa note quotidienne diffusée ce lundi 25 novembre 2024. En maïs, la pression récolte se fait toujours ressentir en Europe. »

Dans son analyse hebdomadaire publiée le 22 novembre, La Coopération Agricole métiers du grain note qu’« au nord du bassin de la mer Noire, le Kazakhstan croule sous ses stocks de blé car la récolte a été bien plus importante (18 millions de tonnes) qu’annoncée au début de la campagne (14-15 millions de tonnes). » Ainsi, le pays « a bloqué son accès aux importations russes et il cherche de nouveaux débouchés à l’exportation pour écouler sa récolte de blé ».

En Russie, La Coopération Agricole métiers du grain relaye que « les mesures susceptibles d’être prises dans les prochaines semaines par le Kremlin pour restreindre les exportations de blé pourraient avoir des impacts commerciaux, selon Sovecon.ru. Sur le marché intérieur, le cours de la céréale a progressé depuis qu’un prix plancher a été fixé. »

Sur le marché américain, le marché du blé a « supporté une bonne partie de la semaine passée par l’escalade des tensions en Ukraine, a fait l’objet de prises de profits, faute de nouveaux éléments haussiers », indique le cabinet. Le maïs, « bien que soutenu par les exportations américaines, s’est également replié vendredi par sympathie avec le blé et le soja ».

Hélène Parisot