« Le rebond des cours [des céréales] initié vendredi 15 novembre sur Euronext a suscité des prises de profits mardi 19 novembre », constate Argus Media dans sa note quotidienne. La tonne de blé, sur l’échéance de décembre, a ainsi buté sur les 220 € avant de clôturer à l’équilibre, à 218 €. Sur celle de mars, elle a gagné 0,75 € pour terminer à 227,25 €. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé la séance à 211,25 € (–1 €) sur l’échéance de mars 2025 et à 216 € (–0,75 €) sur celle de juin.
Ce mercredi 20 novembre, peu avant 11h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,50 € sur l’échéance de décembre, pour s’échanger à 217,50 €, et 0,75 € sur celle de mars, à 226,50 €. La tonne de maïs s’affichait à 210,75 € (–0,50 €) sur l’échéance de mars 2025 et à 215,25 € (–0,75 €) sur juin.
Montée des tensions en mer Noire
« La montée des tensions en mer Noire depuis le week-end dernier anime progressivement les discussions. […] Pour autant, ces inquiétudes ne prennent pas le dessus à ce jour sur les considérations fondamentales du marché des grains en Europe », poursuit Argus Media. Outre Atlantique, ces craintes ont en revanche « apporté un peu de fermeté » sur le blé à la Bourse de Chicago, « même si la progression des cours reste contenue et se contente de rattraper les pertes de la semaine passée ». Il faut dire que la très nette amélioration de l’état du blé d’hiver aux États-Unis rassure : « Il est passé de l’un des plus mauvais à l’un des meilleurs à date en quelques semaines », rapporte le cabinet.
Dans ce contexte, le contrat de blé sur décembre à la Bourse de Chicago a clôturé à 5,4975 dollars le boisseau, en hausse de 2,50 centimes. À l’inverse, le contrat de maïs sur décembre a reculé de 2 centimes, terminant à 4,2725 $, selon Sitagri.
Les deux cabinets signalent par ailleurs que le ministre de l’Agriculture ukrainien se montre optimiste pour la récolte de blé de 2025 de son pays. Il parle de 25 millions de tonnes, supérieure de 3 millions à la production de 2024 grâce à une hausse des surfaces emblavées, à 5 millions d’hectares contre 4,6 millions la campagne passée.