Le lundi 18 novembre 2024, la tonne de blé a clôturé à 218 € sur l’échéance de décembre (+1,75 € par rapport à la clôture précédente) et à 226,50 € sur celle de mars (+2,50 €). La tonne de maïs a terminé la séance à 212,25 € (+2 €) sur l’échéance de mars 2025 et à 216,75 € (+1,75 €) sur celle de juin.

« La tentative de stabilisation actuelle de l’euro face au dollar, après la forte correction observée depuis le résultat des élections américaines, n’a d’ailleurs pas handicapé le mouvement, même s’il sera important de maintenir de la compétitivité face aux autres origines sur le débouché à l'exportation », estimee Argus Media. Sitagri ajoute que « le dollar américain recule, tout en restant proche de son plus haut niveau depuis un an, les opérateurs digérant les craintes liées aux politiques jugées inflationnistes de Donald Trump. »

Ce mardi 19 novembre, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé ouvrait la séance à 220 € (+2 €) sur l’échéance de décembre et à 227,75 € (+1,25 €) sur celle de mars. La tonne de maïs s’affichait à 212,75 € (+0,50 €) sur l’échéance de mars 2025 et à 217 € (+0,25 €) sur juin.

Sur la scène internationale, « les intervenants européens suivent évidemment avec prudence l’évolution de la situation en Ukraine face au regain de tensions affiché depuis ce week-end tant sur les régions intérieures que portuaires du pays », rapporte Argus Media. Cette escalade apporte un facteur de fermeté sur les céréales sur le marché de Chicago. « Les acteurs financiers ont d’ailleurs confirmé de nouvelles opérations d’achat, poursuivant ainsi le mouvement débuté vendredi [15 novembre 2024] », indique le cabinet.

À la Bourse de Chicago, le début de la semaine a été marqué par une progression des cours, qui « ne permet toutefois pas de compenser le repli observé depuis une semaine tant pour les cours des céréales que du soja, détaille Argus Media. Le fort mouvement de raffermissement du dollar s’estompe, offrant une phase d’ajustement des prix à la hausse. »

La situation des blés aux États-Unis est « rassurante pour le moment concernant les conditions des cultures après les récentes pluies », précise le cabinet.