« Quand risques climatiques et géopolitiques s’entrechoquent, le marché des grains entre en effervescence, introduit Argus Media dans sa note quotidienne. C’était le cas hier avec une nette accélération haussière de tous les produits sur Euronext, sur fond de tensions géopolitiques au Proche-Orient ».
Ainsi, le mardi 1er octobre sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 227,50 euros sur l’échéance de décembre (+5,25 euros par rapport à la clôture précédente), au plus haut depuis le 31 juillet, et à 237,50 euros sur celle de mars (+4,25 euros). La tonne de maïs a terminé la séance à 212,50 euros (+3,25 euros) sur l’échéance de novembre, son plus haut depuis le 26 juillet, et à 219,75 euros (+2,50 euros) sur celle de mars 2025.
Craintes climatiques sur le blé russe
« Sur le plan climatique, alors que le temps sec reste une menace pour les semis de blé sur les Grandes Plaines US et pour toutes les cultures en Amérique du Sud, les regards étaient surtout tournés hier vers la Russie. La région de Voronezh, cinquième région céréalière de la Russie, vient en effet de déclarer l’état d’urgence pour cause de sécheresse, informe Argus Media. »
Les cours à Chicago bénéficient du soutien des craintes climatiques au sein des grands pays producteurs ainsi que du regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient. C’est le blé qui a le plus progressé, tandis que la hausse du maïs est contenue par la pression récolte aux États-Unis. S’ajoute à ce contexte une vente exceptionnelle de 195 000 t de maïs US à destination inconnue.
Ce mercredi 2 octobre, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 229,25 € (+1,75 €) sur l’échéance de décembre et à 239,25 € (+1,75 €) sur celle de mars. Le maïs, quant à lui, se présentait à 213,50 €/t (+1 €) sur l’échéance de novembre et à 221,00 €/t (+1,25 €) sur mars 2025.