En blé, l’échéance de septembre 2024 sur Euronext est désormais clôturée. Les intervenants peuvent désormais « suivre les prix des échéances suivantes plus sereinement après le fort écart de prix observé entre l’échéance rapprochée et les échéances suivantes, souligne Argus Media. Cette situation amène à des ajustements de prix sur le marché physique également. »

Aidés en outre par un euro à la baisse, les cours du blé ont progressé le 11 septembre 2024 sur Euronext sur toutes les échéances à venir. La tonne de blé contrat de décembre clôturait ainsi à 223 €, soit le plus haut niveau depuis la mi-août (+3 € par rapport à la clôture précédente) et à 230,75 € pour l’échéance de mars 2025 (+3 € par rapport à la clôture précédente). Aujourd’hui 12 septembre, les cours ouvraient vers 11 h à nouveau sur une hausse, à 226 €/t pour l’échéance de décembre (+3 € par rapport à la clôture précédente), et à 233,50 € pour l’échéance de mars 2025 (+2,75 €).

Hausse similaire en maïs

Les cours du maïs progressent dans les mêmes proportions. La tonne clôturait hier à 202,75 € pour l’échéance de novembre (+2,75 € par rapport à la clôture précédente) et à 209 € pour mars 2025 (+2,25 €). Et comme le blé, le maïs ouvrait en légère hausse, à 205 € pour l’échéance de novembre (+2,25 € par rapport à la clôture précédente) et à 210,75 € pour mars 2025 (+1,75 €).

Dans l’attente des chiffres états-uniens

Très attendus par les intervenants du monde entier, les chiffres du rapport mensuel de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain) étaient publiés aujourd’hui.

Dans ce contexte, le marché américain du maïs est resté assez stable hier. L’évolution des notations de cultures et les différentes observations de terrain réalisées depuis un mois aux États-Unis vont être regardées de près. Selon une enquête de Bloomberg (agence de presse new-yorkaise spécialiste de la finance), la nouvelle récolte est estimée en légère baisse par rapport à l’estimation précédente.

Les négociants estiment qu’au niveau mondial les stocks totaux en maïs « sont en baisse de 0,8 million de tonnes, à 309,4 millions de tonnes », relève Sitagri dans sa note quotidienne.

Sitagri relevait par ailleurs l’inquiétude qui domine quant à la récolte des cultures de céréales dans la région de Koursk, en raison des combats entre les forces russes et ukrainiennes.