Les pluies qui ont traversé hier une partie de la France continuent de mettre en pause la moisson. Une pause qui pourrait se prolonger au regard d’un nouvel épisode pluvieux prévu à la fin de la semaine.
Ainsi, le mardi 23 juillet 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 225 € (–0,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 231,50 € (–0,25 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs terminait la séance à 222,50 € (+1,25 €) sur l’échéance d’août et à 219,25 € (+2,25 €) sur novembre.
Dans l’attente de nouveaux éléments quant à la récolte, l’attentisme prévaut sur le marché du blé qui reste proche de l’équilibre. « Seul le maïs continue son ascension en nouvelle récolte sur Euronext, motivé par les dégradations de production qui s’étendent sur les Balkans et le bassin de la mer Noire pour cause de sécheresse et canicule », précise Argus Media dans sa note quotidienne.
Ce mercredi 24 juillet, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé ouvrait la séance à 223 € (–2 €) sur l’échéance de septembre et à 229,75 € (–1,75 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs s’affichait, quant à elle, à 222 € (–0,50 €) sur l’échéance d’août et à 219 € (–0,25 €) sur celle de novembre.
Le marché américain à la hausse
Outre Atlantique, le crop-tour organisé par le Wheat Quality Council sur les blés de printemps aux États-Unis annonce un potentiel de rendement record sur le sud du Dakota du Nord à l’issue de sa première journée. Cette annonce « vient tempérer les craintes liées au temps chaud et sec qui s’installe dans la région ».
Ainsi, les ventes de blé sont reparties à la hausse à la Bourse de Chicago. En maïs, le soutien est venu de l’annonce d’une vente exceptionnelle de 200 000 tonnes de maïs américain par l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) hier sur la campagne de 2024-2025 et ce à destination inconnue.