« Face à des prix mer Noire qui continuent de baisser sous la pression de la récolte locale, les cours du blé français repartent à la baisse, [et] le maïs lui emboîte le pas », indique Argus Media dans sa note quotidienne. Le cabinet souligne par ailleurs qu’en France, la moisson peine à reprendre après les pluies de la fin de la semaine dernière, et que le temps s’y annonce « chaotique » à dix jours.
Ainsi le mercredi 3 juillet 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 223,25 € sur l’échéance de septembre (–3,75 € par rapport à la clôture précédente) et à 230,75 € (–4,25 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs a terminé la séance à 209,25 € (–2,75 €) sur l’échéance d’août et à 204,20 € (–3,25 €) sur novembre.
« La fermeture de la Bourse de Chicago pour l’Independance Day devrait atténuer la volatilité de ce jeudi 4 juillet, poursuit Agus Media. Il faudra toutefois suivre l’appel d’offres de la Tunisie pour 100 000 tonnes de blé tendre et 50 000 de blé dur. » Jeudi peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,25 € sur les échéances de septembre et de décembre, pour s’échanger à 223,50 et 231 €. La tonne de maïs s’affichait à 210,50 € (+1,25 €) sur l’échéance d’août et à 205 € (+0,75 €) sur novembre.
Stocks et surfaces américains « confortables » en maïs
Mercredi sur le marché à terme américain, le blé a perdu du terrain, également tiré à la baisse par la pression récolte, aux États-Unis comme en Russie. Le maïs a lui aussi reculé, « avec des opérateurs rassurés par un temps toujours humide sur les États-Unis et par le dernier rapport de l'USDA (ministère de l’Agriculture américain) affichant des stocks et des surfaces confortables dans le pays », note Argus Media.