« La pression baissière reprend peu à peu le dessus sur les grains en Europe », indique Argus Media dans sa lettre quotidienne. Si le blé « décroche », le maïs, « qui avait progressé plus sagement ces dernières semaines a pu tirer son épingle du jeu ». Le cabinet explique que « l’influence baissière du marché de Chicago est bien présente en céréales comme en oléagineux ». L’ensemble des cours des matières agricoles « est affecté par la chute de 10 % du prix du baril de pétrole à New York depuis une semaine. »

Sitagri indique que le marché de l’or noir « efface ses pertes après avoir approché un plus bas de quatre mois dans les échanges en Asie, les investisseurs continuant de digérer les décisions de dimanche de l’Opep + ». L’organisation a décidé de prolonger ses baisses de production jusqu’en 2025.

Compétitivité des blés mer Noire

Le mercredi 5 juin 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 254,25 € (–4,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 260 € (–4 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 223,50 € (+0,25 €) sur l’échéance d’août et à 221,50 € (+0,75 €) sur l’échéance de novembre.

Ce jeudi 7 juin, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé ouvrait la séance à 253,50 € (–0,75 €) sur l’échéance de septembre et à 259,50 € (–0,50 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs, quant à elle, s’affichait à 222,75 € (–0,75 €) sur l’échéance d’août et à 221 € (–0,50 €) sur novembre.

Argus Media rapporte que les achats de blé réalisés par l’Égypte le 4 juin sont « marqués par la compétitivité des blés d’origine mer Noire. À l’exception toutefois des blés russes moins agressifs dans un contexte climatique local toujours très incertain. »