« La pression baissière a rapidement repris le dessus hier sur le marché des grains après une brève parenthèse de rebond la veille, souligne Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne. De part et d’autre de l’Atlantique, les prix sont tirés vers le bas dans un contexte de forte concurrence entre grands exportateurs de blé, de maïs et de soja alors que la demande se montre toujours discrète. La mer Noire et l’Amérique du Sud sont ainsi les deux grands pôles qui dominent et qui pèsent à ce jour. »

Ainsi, le mercredi 21 février 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait sur Euronext à 203,75 euros (–0,75 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 197,50 euros (–1,75 euro) sur l’échéance de mai. La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 173,25 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de mars et à 171,50 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de juin.

Ce jeudi 22 février, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé ouvrait la séance à 202,50 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de mars et à 196,75 euros (–0,75 euro) sur celle de juin. La tonne de maïs s’affichait à 171,75 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de mars et à 170,25 euros (–1,25 euro) sur celle de juin.

Argus Media-Agritel note toutefois que « paradoxalement, les chargements de blé français vers les pays tiers tournent à plein régime à court terme avec deux destinations phares que sont le Maroc et la Chine. Ces besoins portuaires sur le rapproché participent à la meilleure tenue de l’échéance de mars 2024 sur le contrat blé d’Euronext. »