« Les cours du blé se sont envolés le lundi 24 juillet 2023 après le bombardement par la Russie d’infrastructures portuaires ukrainiennes, qui font craindre le blocage de stocks céréaliers dans cette région essentielle à l’approvisionnement du marché mondial », rapporte l’AFP. Ainsi sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 264,75 sur l’échéance de septembre (+17,50 par rapport à la clôture précédente) et à 267,25 euros sur celle de décembre (+14,50 euros). Celle de maïs a terminé à 256,25 (+13,25 euros) sur l’échéance d’août et à 248,50 (+11,50 euros) sur celle de novembre.
Cette hausse a compensé le repli enregistré à la fin de la semaine dernière, permettant au prix du blé de retrouver des niveaux comparables à ceux du début d'avril sur l’échéance de septembre, « tirant dans son sillage les échéances suivantes, détaille Agritel dans sa note quotidienne. Les cours du maïs, tant en ancienne qu'en nouvelle récolte, connaissent le même mouvement. »
Ce mardi 25 juillet en revanche, peu avant midi, la tonne de blé repartait à la baisse, cédant 5,50 euros sur l’échéance de septembre, à 259,25 euros, et 4,50 euros sur celle de décembre, à 262,75. Celle de maïs reculait de 2,25 euros sur l’échéance d’août, à 254 euros, et de 2,50 euros, à 246 euros, sur celle de novembre.
Aux États-Unis
Même tendance à la Bourse de Chicago, animée par un regain de tension dans le conflit sur la zone mer Noire. Le contrat de blé sur septembre y a clôturé lundi en hausse de 60 centimes de dollar par boisseau, limite maximale quotidienne autorisée, atteignant les 758 c. « Face à cette amplitude de variation, la Bourse de Chicago a recalculé pour la séance de mardi une nouvelle limite de variation à +90 c », indique Sitagri. Le contrat sur septembre poursuivait sa progression ce mardi matin, gagnant 10 c sur Globex, premier système de négociation électronique du monde. Le contrat de maïs sur novembre a, quant à lui, terminé en hausse de 34 c, à 561 c par boisseau, et cédait 1 c ce matin sur Globex, selon le cabinet.
« Les interrogations sont évidemment nombreuses sur les capacités à l’exportation, dès le début de cette campagne, au départ de l’Ukraine et aussi au départ de la Russie en cas de ralentissement éventuel de l’activité au départ de la mer d'Azov », ajoute Agritel.