« La géopolitique revient sur le devant de la scène avec une probabilité jugée de plus en plus forte, selon les analystes d’une non-prolongation de l’accord avec la Russie sur le corridor, indique Agritel dans sa note du 23 juin 2023. Les négociations se poursuivent néanmoins. » Et ce jeudi 22 juin, la tonne de blé a clôturé à 251 euros sur l’échéance de septembre (+4 euros par rapport à la clôture précédente) et à 257,50 euros sur celle de décembre (+3 euros). La tonne de maïs a terminé la séance à 247,75 euros (+1,50 euro) sur l’échéance d’août et à 246,25 euros (+1,50 euro) sur celle de novembre.
Des prises de profit
D’après Agritel, la météo aux États-Unis « demeure l’élément clé à court terme pour l’évolution des cours, y compris sur Euronext, avec des prises de profit constatées depuis hier sur Chicago, laissant anticiper un repli des cours ce vendredi ».
Ce vendredi 23 juin, à 11 heures, la tonne de blé perdait 3,50 euros sur l’échéance de septembre, à 247,50 euros, et 3,25 euros sur celle de décembre, à 254,25 euros. La tonne de maïs reculait, quant à elle, de 1,75 euro sur l’échéance d’août, à 246 euros, et de 1,50 euro sur celle de novembre, à 244,75 euros.
« Selon la Bourse de Buenos Aires, la production de maïs en Argentine est estimée maintenant à 34 millions de tonnes, contre 36 estimés précédemment, précise Agritel. Les semis de blé pour la campagne de 2023-2024 sont également revus en baisse à 6,1 millions d’hectares, contre 6,3 estimés auparavant. »
Prises de profit
À la Bourse de Chicago, des prises de profit « ont pesé sur les cours » du maïs, rapporte Sitagri. Selon Agritel, ces prises de profit résultent de « la forte progression du début de la semaine liée au déficit hydrique actuel, qui cependant n’impacte pas pour le moment de manière irréversible les rendements en maïs et en soja. Tout dépendra de l’évolution des prévisions météo pour les trois prochaines semaines. Les modèles sont divergents et l’incertitude demeure. »