« Les cours du blé ont peu évolué mardi 6 juin 2023 sur Euronext à l’approche de zones de résistance et dans un contexte de meilleure visibilité sur l’évolution des conditions climatiques aux États-Unis », introduit Agritel dans sa note quotidienne. En revanche, les cours du maïs ont trouvé du soutien dans « le temps sec qui demeure en Europe ».

Ainsi, la tonne de blé a clôturé à 230,25 euros sur l’échéance de septembre (–0,25 euro par rapport à la clôture précédente) et à 236 euros sur celle de décembre (+0,50 euro). La tonne de maïs a clôturé à 226 euros (+4 euros) sur l’échéance d’août et à 224,50 euros (+2,75 euros) sur celle de novembre.

Ce mercredi 7 juin 2023, peu après 11 heures, la tonne de blé s’affichait à 229,50 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de septembre et à 235,50 euros (–0,50 euro) sur celle de décembre. La tonne de maïs perdait, quant à elle, 0,50 euro sur les échéances d’août et de novembre, à 225,50 et 224,25 euros.

Baisse de la production australienne

À la Bourse de Chicago, le blé a été soutenu mardi par la baisse des prévisions de la production australienne à venir sous l’effet du phénomène climatique El Niño, retrace Agritel. Le contrat sur juillet a ainsi clôturé en hausse de 4 centimes de dollar par boisseau, à 628 c , mais cédait 1c ce mercredi matin sur Globex, premier système de négociation électronique du monde, selon Sitagri.

En maïs, c’est le manque de pluie sur le pays, laissant craindre une baisse de rendements, qui a tiré les cours à la hausse : le contrat sur juillet a gagné 10 c, à 608 c, mais cédait lui aussi 1 c ce matin sur Globex, indique Sitagri.

Raphaëlle Borget