« La vidéo d’attaque de drones sur le Kremlin à Moscou, bien que controversée, aura été hier le déclic du rebond des cours du blé », décrit Agritel dans sa note quotidienne. La prime de risque géopolitique remonte en cette semaine d’ultimes négociations autour du « Grain Deal ».

Le mercredi 3 mai 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 235 euros sur l’échéance de septembre (+5 euros par rapport à la clôture précédente) et à 238,75 euros sur celle de décembre (+4,25 euros).

En revanche, la tonne de maïs terminait la séance en baisse à 226,50 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de juin et à 226,50 euros (–2,25 euros) sur celle d’août.

Jeudi 4 mai 2023, vers 11h30 sur Euronext, la tonne de blé reculait cependant de 1,50 euro sur l’échéance de septembre, à 233,50 euros, ainsi que sur l’échéance de décembre à 237,25 euros. La tonne de maïs gagnait, quant à elle, 0,25 euro sur l’échéance de juin, à 226,75 euros, et sur celle d’août à 226,75 euros.

Contexte géopolitique incertain

À la Bourse de Chicago, le blé a fortement rebondi mercredi, de 31 cents par boisseau, après avoir chuté sur ses plus bas depuis deux ans. Il est également soutenu par des rachats de positions de la part des fonds dans un contexte géopolitique qui devient plus incertain autour de la mer Noire et du Grain Deal.

« Le blé américain est également soutenu par le résultat décevant d’un "crop tour" sur les blés d’hiver dans l’Oklahoma », rapporte Agritel.

De son côté le maïs a clôturé en hausse de 9 cents, de par sa sensibilité à l’Ukraine et sa sympathie avec le blé.

À noter le rapport hebdomadaire de l’EIA (agence d’information sur l’énergie) qui montre une progression de la production d’éthanol aux États-Unis à 976 000 barils par jour tandis que le stock recule de 943 000 barils, à 23,36 millions de barils.