Le lundi 3 avril 2023 sur Euronext, les marchés des matières premières agricoles ont été « mouvementés », estime Agritel dans sa lettre quotidienne. Après avoir ouvert en « nette hausse » sur Euronext, les cours des céréales ont finalement terminé la séance en baise. La tonne de blé a ainsi clôturé à 256,25 euros (–4 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 259 euros sur celle de septembre (–1,25 euro). Celle du maïs terminait la séance à 255,50 euros (–2,25 euros) sur l’échéance de juin et à 255,75 euros (–1,50 euro) sur celle d’août.

Vers 11h00 sur Euronext ce mardi 4 avril, la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l’échéance de mai, à 254,50 euros, et 0,75 euro sur celle de septembre, à 259,75 euros. Celle de maïs progressait de 1,25 euro sur l’échéance de juin, à 256,75 euros, et de 0,25 euro sur août, à 256 euros.

« Après Cargill et Viterra, c’est au tour de Louis Dreyfus d’annoncer l’arrêt de ses investissements en Russie tout en conservant leur activité d’exportateurs », souligne Agritel.

Des dégâts sur les blés aux États-Unis

« À Chicago, les marchés ont commencé la semaine en ordre dispersé », souligne Sitagri dans sa note quotidienne. Le maïs a ainsi cédé 3 cents de dollar par boisseau, « malgré une vente au Mexique et des inspections dans la fourchette haute des attentes dans le rapport hebdomadaire de l’USDA », le ministère américain de l’agriculture. Le blé a, quant à lui, progressé de 1 cent de dollar par boisseau. « Les inspections hebdomadaires ont été inférieures aux attentes du marché », commente Sitagri. Ce mardi 4 avril 2023 matin, tous les contrats américains s’affichent « en très légère baisse ».

L’USDA a publié vendredi son premier rapport sur l’état des cultures de la campagne. Agritel explique que l’état des cultures d’hiver « reste bien faible avec un crop-rating de seulement 28 % des blés d’hiver jugés bons à excellents, contre 31 % attendus. Cela confirme que l’hiver a été rude et que cela s’accompagne d’un déficit hydrique. 48 % des surfaces sont jugées en déficit hydrique contre 69 % l’an dernier à date. Les semis de blés de printemps débutent. »