« Les marchés restent dans leur spirale baissière, toujours alimentés par le flux des origines mer Noire [qui demeurent conséquents malgré les difficultés logistiques] combiné au retrait des fonds dans un contexte économique mondial fragile », estime Agritel dans sa note quotidienne.
Ainsi, les cours du blé sur Euronext reviennent à leurs niveaux d’avant-guerre : hier, le 20 mars 2023, ils ont clôturé à 258 euros la tonne (–7,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 259 euros sur celle de septembre (–5,25 euros). La tonne de maïs terminait la séance à 254,75 euros (–6,75 euros) sur l’échéance de juin et à 256,75 euros (–6,75 euros) sur celle d’août.
Ce mardi 21 mars, peu avant 11h00, la tonne de blé perdait 1,75 euro sur les échéances de mai et de septembre, à 256,25 et 257,25 euros. La tonne de maïs reculait de 2,75 euros sur l’échéance de juin, à 252 euros, et 2,25 euros sur celle d’août, à 254,50 euros.
« Ordre dispersé » à Chicago
À la Bourse de Chicago, « les marchés ont clôturé en ordre dispersé, constate Sitagri. Maïs et blé ont reculé après la prolongation de l’accord sur les exportations des grains dans la région de la mer Noire. Le maïs, soutenu par les récentes ventes à la Chine, n’a cédé que 1 cent de dollar par boisseau (à 633 cents) pendant que le blé cédait les 10 cents gagnés vendredi » (à 701 cents).
L’USDA (ministère de l’Agriculture américain) a publié son rapport hebdomadaire sur les inspections à l’exportation avec des chiffres dans la fourchette moyenne des attentes en maïs et blé.