« Net rebond des cours des céréales hier (13 mars 2023) dans un contexte à la fois de rebond technique et de déception sur l’accord du corridor, avec la Russie qui souhaite ne prolonger cet accord que pour 60 jours. Les opérateurs s’attendaient à une prolongation beaucoup plus longue, laissant l’incertitude s’installer dans les marchés », informe ce matin Agritel dans sa note.

Compétitivité de l’origine européenne

« Les cours du blé russe se sont repliés la semaine dernière mais de manière moindre que sur Euronext, permettant à l’origine européenne de retrouver de la compétitivité », constate d’ailleurs Agritel.

Sitagri d’ajouter : « Les opérateurs essayent d’évaluer le possible impact de la faillite de [de la banque] SVB sur les céréales. »

Ainsi, lundi 13 mars 2023, la tonne de blé a clôturé à 267,00 euros (+5,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 263 euros sur celle de septembre (+4,75 euros). La tonne de maïs a gagné 4,50 euros sur l’échéance de juin, à 262,50 euros, et sur celle d’août, à 264,50 euros.

Et ce mardi 14 mars 2023, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,75 euro sur l’échéance de mai, à 267,75 euros, et 0,25 euro sur celle de septembre, à 263,25 euros. Celle de maïs gagnait 0,25 euro sur l’échéance de juin, à 262,75 euros, et restait stable sur celle d’août, à 264,50 euros.

Sur la scène internationale

« À Chicago le maïs a cédé hier de 4 cents et le blé a progressé de 5 cents », note Sitagri. « Le déficit hydrique perdure sur les grandes plaines du Sud, avec au global selon l’USDA seulement 55 % de surfaces de blé d’hiver jugées comme bonnes à excellentes », rapporte en effet Agritel.

« Sur la scène internationale, l’Algérie a acheté au minimum 420 000 t de blé meunier et l’Arabie Saoudite un peu plus de 1 million de tonnes, tous les deux d’origines optionnelles. Idem pour la Tunisie pour un volume de 234 000 t », fait de plus savoir le cabinet.