Si le binage est une technique connue et pratiquée depuis longtemps, son utilisation sur des cultures à faible écartement comme les céréales est récente. C’est devenu possible avec le développement des systèmes de guidage par caméra ou par GPS.

La bineuse est constituée de pièces travaillantes fixées sur un élément de châssis, lui-même relié par un parallélogramme au châssis principal. Les pièces travaillantes sont le plus souvent des dents. Il existe des modèles rigides ou
vibrants accompagnés d’un soc plus ou moins plat.

En céréales, un élément peut travailler sur plusieurs interrangs. Le guidage est pratiquement indispensable car l’écartement entre rangs est très faible et les dégâts sur la culture peuvent être importants si la machine ne reste pas au bon endroit. Celui-ci peut se faire mécaniquement (roue trace) ou électroniquement (caméra, GPS). Il est également possible de monter la machine sur le relevage avant pour gagner en précision.

La bineuse ne travaille pas sur le rang, mais elle a l’avantage de réaliser un très bon travail en interrangs, y compris sur des adventices plus développées. Si elle n’est pas recommandée pour des passages à l’aveugle ou à la levée, elle est adaptée pour des passages tardifs, au moins jusqu’au stade 1 nœud.

Plusieurs réglages sont présents. En plus de la profondeur de travail, il est possible d’ajuster la pression exercée sur chaque élément.

 

Coût : entre 2 500 et plus de 6 000 €
par mètre linéaire (en fonction
du système de guidage).