Afin de saluer l’engagement de l’association Solaal (1), Julien Denormandie s’est rendu le 18 décembre sur l’exploitation céréalière et maraîchère de Nathalie et Pierre Bot à Saclay (Essonne). Il a participé à une redistribution de dons alimentaires auprès de six associations de solidarité : Andes-épiceries sociales-groupe SOS, Banques alimentaires d’Île-de-France, Croix-Rouge française, Restos du cœur, Revivre dans le monde et Secours populaire français.
Toutes l’affirment : « Les besoins explosent, notamment suite aux confinements », et elles ont « besoin de la contribution des agriculteurs et de Solaal pour proposer une alimentation diversifiée et de qualité aux plus démunis ». En 2020, 3 388 t de produits frais, surtout des fruits et légumes, ont été données, soit l’équivalent de 7 millions de repas. C’est près de 60 % de plus par rapport aux dons de 2019.
« En 2020, l’alimentation a repris tout son sens », a souligné Pierre Bot, agriculteur-donateur depuis 2013 et la création de Solaal, qui facilite le lien entre la filière agricole et les œuvres caritatives.
Favoriser l’accès aux produits frais
Le message a été entendu par le ministre, qui a rappelé les deux défis de l’aide alimentaire : « À court terme, soutenir les démunis, et à plus long terme, lutter contre l’inégalité alimentaire en facilitant l’accès à des produits frais et de qualité. Ce dernier point est l’objectif des chèques alimentaires que nous allons mettre en place. » Le président Macron a annoncé cette mesure le 14 décembre, suite à une proposition de la Convention citoyenne pour le climat. Les publics et les produits concernés par ces chèques restent à définir.
Julien Denormandie souhaite également financer des « légumeries et conserveries » afin de favoriser l’utilisation de denrées fraîches par les cantines de collectivités, locales ou scolaires. F. Mélix
(1) Solidarité des producteurs
agricoles et des filières alimentaires.