Les exportations de l’Union européenne sont révisées en baisse d’un million de tonnes (Mt), à 26 Mt, ce qui provoque une légère augmentation des stocks de fin de campagne, pondérée par un recul des importations. En France, FranceAgriMer a déjà révisé à la baisse à plusieurs reprises les objectifs d’exportation des blés hexagonaux.
Stocks de blé prévus à la baisse
À l’inverse, les exportations de la mer Noire, en l’occurrence de la Russie, sont réévaluées d’un million, à 36 Mt. Les Russes n’ont cessé ces derniers mois de remporter des appels d’offres, notamment vers l’Égypte, le premier importateur mondial.
Au niveau mondial, en dépit d’une légère révision à la hausse de la production, plus que jamais record, les stocks de fin de campagne de blé sont revus à la baisse, à la faveur d’une consommation en hausse.
Réévaluation des exportations américaines de maïs
La production mondiale de maïs est, en revanche, légèrement abaissée à 1 041,7 Mt (–2,8 Mt). Cette révision, due à l’Argentine et à l’Ukraine, et conjuguée à une réévaluation des exportations américaines (+3 Mt, à 52 Mt), « devrait soutenir les prix aux États-Unis », a estimé Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.
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Faible baisse de la production de soja
Enfin, la production de soja n’a été que très légèrement revue à la baisse (-1,6 Mt, à 346,9 Mt), en dépit des craintes de ces dernières semaines concernant les cultures en Argentine. La production de ce pays a été revue à la baisse (–2 Mt, à 54 Mt). À l’inverse, l’estimation de la récolte brésilienne est revue à la hausse (+2 Mt, à 112 Mt).
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