« Afin de favoriser une levée rapide du tournesol et limiter l’impact des ravageurs tels que les oiseaux, taupins ou limaces, le semis est à réaliser dans un sol suffisamment ressuyé et réchauffé, avec une température minimale de 8°C à 5 cm de profondeur », souligne Victoire Lefèvre, ingénieure de Terres Inovia en Bourgogne-Franche-Comté.
En sol frais, le semis pourra se faire à 2-3 cm de profondeur. « En conditions plus sèches, un semis à 4-5 cm de profondeur est conseillé », précise-t-elle.
60 000 à 70 000 graines/ha
Selon le lit de semences, le risque de prédateurs et les conditions de levée, « il faut semer 60 000 à 70 000 graines/ha pour atteindre une densité de 50 000 à 55 000 pieds levés/ha et sécuriser la production et la teneur en huile, compte l’ingénieure régionale. En zones connues pour être fraîches ou avoir des fins de cycles humides, il est intéressant de viser 60 000 plantes levées/ha car une densité plus élevée aide à la maturation. »
Pour éviter les pertes à la levée et viser un peuplement homogène, un semis lent, à 5 km/h au maximum, est préconisé. Enfin, « un écartement de 40-60 cm permet de gagner entre 1 et 4 q/ha par rapport à un écartement de type maïs (75-80 cm) grâce à une plus grande couverture du sol qui offre une meilleure interception de la lumière. »