« À compter du 18 octobre 2021, les animaux, toutes espèces confondues, seront censés transiter par trois opérations de rassemblement au maximum entre la sortie de leur élevage d’origine et leur départ du centre d’exportation vers un autre État membre de l’Union européenne. Or, la DGAL (2) considère la tournée de ramassage dans plusieurs fermes comme une opération de rassemblement à part entière. Il s’agit d’une contrainte sanitaire supplémentaire, qui risquerait d’inciter les éleveurs ou négociants à se passer des marchés aux bestiaux et à remettre directement leurs animaux aux exportateurs. De même, pour suivre la traçabilité des mouvements, la DGAL souhaitait instaurer le tamponnage des passeports à chaque passage de centre ou imposer une notification quotidienne des différentes opérations. Un travail colossal que la BDNI (1), aussi bien que les opérateurs, ne sont pas en mesure d’assurer sans une transition vers la dématérialisation des données en amont. C’est pourquoi, les représentants des marchés et du négoce ont proposé comme alternative d’autoriser, jusqu’en 2024, un délai maximal de deux jours révolus entre la sortie de l’élevage et l’entrée en centre d’export. Cette règle a été testée durant l’été sur trois marchés au cadran et trois marchés de gré à gré. Les résultats sont en cours d’analyse, en espérant qu’ils soient concluants pour convaincre la DGAL. »
(1) Fédération des marchés de bétail vif.
(2) Direction générale de l’alimentation.
(3) Base de données nationale d’identification animale.