Si les impacts du changement climatique sont souvent évoqués au futur, la production de semences de maïs les vit déjà au présent. En comparant les données de 1980 à 2022, on observe une nette évolution des pratiques. Les dates de semis ont été avancées, les variétés à cycle plus court se sont généralisées, et l’irrigation est devenue un levier central dans certaines régions.
Autre signe tangible : l’augmentation de la fréquence des stress climatiques. Les coups de chaleur pendant la floraison ou les périodes de sécheresse impactent directement la viabilité du pollen et la réussite des fécondations. Face à ces pressions, la filière s’adapte avec réactivité : évolution des itinéraires techniques, meilleure anticipation des risques, ajustement des outils de pilotage…

Cette capacité d’adaptation est un atout essentiel pour garantir la performance et la résilience de la production de semences en Europe. Et c’est aussi une base solide pour préparer les défis climatiques à venir.