Selon Arvalis, dans des conditions optimales, un hectare de maïs peut absorber jusqu'à 50 tonnes de CO₂ par an, compensant largement les émissions liées aux pratiques agricoles (engrais, carburant, irrigation).

Stockage durable dans les sols
Au-delà de la croissance, les résidus de culture — pailles, racines — contribuent à enrichir les sols en carbone stable. En France, on estime que le maïs peut permettre de stocker entre 1 et 1,5 tonne de carbone humifié par hectare et par an, soit l’équivalent de 2,2 tonnes de CO₂ séquestré. Ces apports sont d’autant plus efficaces que les pratiques agronomiques favorisent le retour des résidus et leur incorporation optimisée.
Du champ au carburant : un cycle vertueux ?
Mais le rôle du maïs ne s’arrête pas à la culture. En tant que ressource énergétique, il permet de produire de l’éthanol, un biocarburant renouvelable. En France, l’éthanol issu du maïs est déjà présent dans les carburants SP95-E10, E85 ou SP98-E5. Il rejette jusqu’à deux fois moins de CO₂ que l’essence, et consomme 2 fois moins d’énergie fossile pour sa production (IEA Bioenergy, 2023).
Capturer du CO₂ et réduire les émissions : une double vertu environnementale qui fait du maïs un atout stratégique pour la transition énergétique !
1,5 tonne de carbone humifié par hectare et par an, soit l’équivalent de 2,2 tonnes de CO₂ séquestré. Ces apports sont d’autant plus efficaces que les pratiques agronomiques favorisent le retour des résidus et leur incorporation optimisée.