C’est Vytenis Andriukaitis, le commissaire chargé de la Santé et de la Sécurité alimentaire, qui est à l’initiative de cette réunion des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement. L’objectif : réfléchir au contrôle et à l’éradication de la peste porcine africaine. La réunion sera axée sur la façon dont les États membres se sont préparés face à la maladie, et la gestion à long terme de la population de sangliers.
Améliorer la coordination entre les pays
L’Efsa, Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments, présentera notamment l’impact des différentes options de gestion des populations de sangliers sauvages, et les derniers développements scientifiques concernant la maladie. L’ambition de cette rencontre est de parvenir à améliorer la coopération et la coordination entre les services vétérinaires, les agriculteurs, les organismes de gestion des forêts et les chasseurs.
« La prévention, le contrôle et l’éradication de la peste porcine africaine doivent demeurer une priorité absolue pour l’Union européenne afin de minimiser les risques potentiels pour le secteur agricole, l’environnement et l’écosystème européen, insiste Vytenis Andriukaitis. La population de sangliers sauvages joue un rôle important dans la propagation de la maladie, en particulier dans certaines régions européennes où elle s’est considérablement développée. »
Priorité à la biosécurité
« Les mesures de biosécurité doivent être au cœur de la stratégie de l’Union européenne, poursuit-il. Nos actions doivent être proportionnées et ne peuvent conduire à l’extermination du sanglier, espèce indigène qui doit rester partie intégrante de l’écosystème. Cette conférence vise à enclencher une réflexion stratégique commune sur ces questions et j’ai hâte de discuter avec des acteurs qui sont en première ligne face à la peste porcine africaine. »