Le NEPG, syndicat représentant les producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (1), s’inquiète dans un communiqué diffusé le 19 novembre 2021, de l’impact de plusieurs facteurs sur la superficie de pommes de terre en 2022 :

  • L’augmentation des coûts de production. Diesel, électricité, coût de la protection contre le mildiou, engrais azotés et potassiques… « Tout au long de la saison dernière et de l’année civile, les différents coûts de production ont augmenté », rappelle le NEPG ;
  • La hausse des prix des céréales et du colza, qui « rend ces cultures plus intéressantes et certainement beaucoup moins risquées que la culture de pommes de terre » ;
  • L’incertitude quant aux prix contractuels. « Les prix des contrats récolte de 2021 ont baissé de 5 à 20 €/t par rapport à ceux de l’année précédente, en fonction du type de pommes de terre (hâtives ou conservation, variété) et du pays », souligne le syndicat. Il estime ainsi que les prix pour 2022-2023 devraient « augmenter d’au moins 30 à 40 €/t pour mériter d’être considérés par les producteurs », sans quoi les surfaces pourraient diminuer.

 

En 2021, près de 498 000 ha de pommes de terre ont été implantés dans les pays du NEPG, (494 000 ha en moyenne quinquennale).

 

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(1) Belgique, Allemagne, France et Pays-Bas.