Rappelant que la présence du varroa, « un des facteurs prépondérants de l’affaiblissement et de la mortalité massive des abeilles », est « avérée sur le continent », la préfecture a dressé une liste de mesures visant à préserver l’abeille d’Ouessant, « reconnue indemne », et de Molène, « faiblement infestée par ce parasite ».

À Molène, l’introduction de colonies d’abeilles, reines ou faux-bourdons, ne sera ainsi autorisée par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) « que sur présentation d’une garantie sanitaire incontestable ».

L’introduction de matériels apicoles usagés en provenance du continent est par ailleurs interdite. Le déplacement de ruches ne pourra enfin se faire « que sur l’île de Molène, ou à destination d’un territoire de statut égal ou inférieur à Molène vis-à-vis du parasite ».

À Ouessant, l’introduction de colonies et de matériels apicoles usagés est interdite, de même que l’introduction de miel ou de pollen à visée de nourrissement ou de complémentation alimentaire pour les colonies. L’introduction de cire en provenance de Molène et du continent, ayant déjà servi à l’exploitation d’un rucher, est également interdite, sauf dérogation expresse de la DDPP.

Enfin, « tout constat d’une atteinte de colonie d’abeilles par le parasite’’Varroa destructor spp’’ doit faire l’objet d’une déclaration auprès de la DDPP », précise la préfecture dans son communiqué.