Le plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait des substances actives et développement d’alternatives, ou Parsada, a été officiellement lancé en 2024. Pour rappel, il a permis d’identifier 75 matières actives à risque de retrait. Au 31 décembre 2024, 28 des 50 projets déposés dans le cadre du premier appel à projets ont été approuvés. La moitié d’entre eux sont portés par un institut technique agricole (ITA) et 70 % impliquent au moins un ITA comme partenaire financé.
Gestion des graminées pour les grandes cultures
En grandes cultures, deux grands projets voient le jour : Gramicible et Gramicombi, pour la gestion des graminées. Celle-ci fait partie des 14 plans d’action identifiés pour cette première vague d’appels à projet. On y trouve également la lutte contre les coléoptères en semences et plants, ou encore la gestion de Drosophila Suzukii et des adventices en fruits et légumes frais.
« Le Parsada porte des moyens inédits et permet le travail entre instituts et filières », s’est réjoui Jean-Marc Schwartz, président d’Arvalis. Il ouvrait la conférence sur le point d’étape du Parsada organisée par l’Acta au Salon de l’agriculture, le 25 février 2025. L’Acta a parlé de « projets d’envergure, pouvant atteindre 7,5 millions d’euros de subvention pour des durées allant jusqu’à 5 ans. »
En 2025, un nouvel appel à projets sera lancé, a indiqué Loïc Agnès, de la DGAL (direction générale de l’alimentation).
La ministre réaffirme son soutien
Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a échangé avec les acteurs engagés dans le Parsada le vendredi 28 février. « L’occasion de réaffirmer le plein engagement du Gouvernement aux côtés des filières professionnelles pour développer et rendre accessibles des solutions alternatives techniquement efficaces et viables économiquement », résume son ministère dans un communiqué diffusé le 1er mars.