En 2010, Francis Teulier a fait poser 1 200 m2 de panneaux photovoltaïques sur ses bâtiments agricoles. « À l’époque, le risque était triple : celui de monter sur le toit, l’incertitude financière et le danger d’incendie », énumère l’éleveur, à Rignac (Aveyron). En rénovant son installation, il a sécurisé ses bâtiments et ses revenus futurs.
Augmentation de la puissance
L’entreprise Ener-Pacte lui a proposé ses services en 2019. Après un diagnostic gratuit, les points d’amélioration ont été identifiés. 80 % des panneaux sont changés, des câblages sont refaits, tous les onduleurs sont remplacés et leur nombre réduit. « Je suis passé de 18 en monophasé, à 7 triphasés », explique l’exploitant. La puissance de l’installation a progressé, en montant de 171 à 188 kWc.

« Dans mon type de contrat, qui date de 2010, il y a une possibilité d’augmentation de 10 % que j’ignorais. C’est Ener-Pacte qui m’en a parlé. » Les panneaux mis en place en 2020 sont, cependant, plus efficients que les plus anciens. La puissance s‘est accrue, mais la surface a diminué, libérant des passages en bordures de toit pour l’entretien de l’installation.
« Avant, je produisais un peu moins de 200 000 kWh/an, précise l’agriculteur. Désormais, c’est entre 240 000 et 250 000 kWh/an. C’est, par conséquent, 25 % de plus qu’avant. » Le prix de vente est resté à 0,60 €/kWh et le chiffre d’affaires a augmenté de près de 30 000 euros.

110 000 euros d’investissement
Sur ces gains additionnels, 12 000 euros sont affectés au remboursement des 110 000 euros de rénovation. « Le reste est réparti entre mon entreprise et Ener-Pacte. » Cette dernière a aussi optimisé les charges d’assurance pour Francis, en intégrant son installation dans un contrat groupé.
Les nouveaux onduleurs sont, par ailleurs, connectés et des capteurs ont été ajoutés sur les installations. L’éleveur a accès aux données via internet, tout comme Ener-Pacte, et l’installateur, l’entreprise Puech Associés. Le plus important pour l’éleveur reste la sécurité de ses bâtiments. Sous les panneaux se trouvent les stocks annuels de fourrages et de grains et, surtout, le troupeau bovin ainsi que les veaux d’Aveyron et du Ségala label rouge. G. Baron