En ovins à lait en revanche les effectifs ont progressé entre 2011 et 2018, dopant la production de lait qui a fait un bond de 11 %.

 

La production ovine a légèrement reculé en têtes en 2018 pour atteindre 4,44 millions de têtes et les abattages ont augmenté de 0,4 %.

 

En 2018, les exportations totales d’ovins vivants ont reculé de 11 % sur un an pour atteindre 414 000 têtes. L’Espagne reste notre principal client avec 345 000 animaux achetés.

 

Avec près de 204 000 têtes, les importations d’ovins vivants ont reculé de 1,8 %. En 2018, la demande a continué de baisser également. Cela s’est traduit par une baisse des importations de viande ovine de 1,4 % sur un an. Les achats en provenance du Royaume-Uni ont chuté de 2,4 %, ceux venant de l’Irlande de 16 % et ceux de la Nouvelle-Zélande de 19 %. Dans le même temps, l’Espagne a profité de l’occasion pour multiplier par deux ses envois.

Baisse de la production prévue pour 2019

« Avec une production prévisionnelle de 4,441 millions de têtes, la production ovine devrait baisser de 0,9 % en 2019, en raison d’un cheptel en repli et de la baisse de la demande des consommateurs », estime Agreste.

 

A l’échelle européenne, avec 75 millions de têtes en 2018, le cheptel ovin est en repli de 0,8 % par rapport à 2011. Dans l’intervalle, les effectifs du Royaume-Uni et de la Roumanie, respectivement premier et troisième producteurs de l’Union européenne, ont progressé de respectivement 4,6 % et de 19 %. Dans les autres pays de l’UE, les effectifs ont chuté de 6 à 13 %.

 

L’effectif de brebis laitières est en baisse en Espagne, en Grèce, et en Italie alors qu’il a fortement augmenté en Roumanie et dans une moindre mesure en France.

 

Les brebis allaitantes reculent partout, sauf au Royaume-Uni, en Irlande et en Roumanie.

Entre 2017 et 2018, les abattages totaux d’ovins se sont maintenus au sein de l’UE même si des évolutions contrastées sont observées. Pour 2019, des baisses de productions sont attendues dans la plupart des principaux pays producteurs.