« Les agents de l’Office national de la biodiversité sont tout à fait dans leur rôle pour le suivi de l’ours », estime Philippe Lacube qui regrette néanmoins que les informations concernant les positions des plantigrades ne soient pas communiquées plus rapidement.

 

Pour les constats des dégâts sur les troupeaux, l’élu estime que la mission devrait être assurée par une instance indépendante, comme les vétérinaires ou un représentant d’une profession en lien avec l’élevage. Les relations entre agents OFB et les agriculteurs ont été particulièrement tendues lors de la dernière saison.

Plus de représentants des élus de la montagne

« Nous souhaitons que les élus de l’Association nationale des élus de montagne (Anem), les conseillers départementaux régionaux, les ComCom, et les élus issus des territoires de montagne soient davantage représentés dans l’instance représentative en charge de la gestion de l’ours » ajoute Philippe Lacube.

 

Philippe Lacube déplore aussi qu’Emmanuel Macron, qui l’avait reçu avec six autres représentants des éleveurs en janvier à Pau, n’ait pas acté par écrit l’arrêt des lâchers d’ours.

 

 

(1) Rencontré lors du Salon de l’agriculture le 28 février 2020.