Au 1er avril 2020, la situation des nappes d’eau est « très favorable, avec des niveaux autour de la moyenne à très hauts » sur une grande partie d’entre elles, indique le BRGM (1) dans un communiqué le 9 avril 2020. La recharge de 2019-2020 a été « nettement supérieure à la moyenne, du fait des pluies efficaces, précoces et constantes ». Des hausses importantes des niveaux ont particulièrement été observées durant la première décade de mars, alors que « les pluies ont été peu abondantes, voire inexistantes durant les 2 décades suivantes ».
Déficits pluviométriques dans l’Est
Tous les territoires ne sont pas logés à la même enseigne. « La situation est moins favorable sur les nappes de l’extrême sud de la plaine d’Alsace, du couloir de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif central », précise le BRGM. Ces zones « accusent toujours les déficits pluviométriques de ces dernières années, même si l’effet bénéfique de la recharge continue à se faire sentir ».
« La reprise de la végétation, la diminution des pluies efficaces et l’augmentation de l’évapotranspiration à partir de la mi-mars marquent une tendance au ralentissement des hausses de niveaux », souligne le BRGM. L’inversion des tendances de remplissage a déjà commencé sur les nappes les plus réactives et devrait se généraliser en avril sur l’ensemble du territoire.
(1) Bureau de recherches géologiques et minières.