Légende des couleurs sur la carte : de 80 à 89 q/ha en vert foncé, de 70 à 79 q/ha en vert, de 60 à 69 q/ha en vert clair, de 50 à 59 q/ha en jaune, de 40 à 49 q/ha en orange, et moins de 39 q/ha en rouge

Premières estimations

Le rendement moyen français en blé tendre s’établit cette année à 62,4 q/ha contre 73,8 q/ha l’an dernier. C’est ce que révèlent les estimations d’Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, publiées le 9 août 2024.

Le rendement de 80 quintaux par hectare n’est atteint que dans un département : la Seine-Maritime. Le Pas-de-Calais et le Calvados s’emparent de la deuxième marche du podium à 77 q/ha, talonnés par la Somme et le Nord à 75 q/ha. Au-dessus de la barre des 70 quintaux par hectare, suivent le Haut-Rhin à 73 quintaux par hectare, l’Eure à 72 quintaux par hectare, l’Oise, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise à 70 quintaux par hectare.

Quatre régions dans le top 10

Les Hauts-de-France, la Normandie, l’Île-de-France et le Grand Est occupent les dix premières places des départements enregistrant les meilleurs rendements. L’Hérault et le Gard sont les départements qui enregistrent la progression la plus forte de leur rendement entre 2023 et 2024 : + 18 et + 13 quintaux par hectare. À l’inverse, la Marne dévisse de 23 q/ha, la Vendée et l’Aisne de 21 q/ha.

La France totalise une sole de blé tendre de 4 221 447 hectares en 2024, contre 4 754 302 hectares l’an dernier. Cela représente un écart de 532 855 hectares, soit 11,2 %. La Somme reste le département qui consacre la plus grande surface au blé tendre : 174 021 hectares cette année contre 188 787 hectares en 2023. Elle devance l’Aisne de 11 673 hectares avec ses 162 348 hectares, et la Marne de 13 221 hectares avec ses 160 800 hectares. Ces trois départements sont suivis par le Pas de Calais avec ses 150 959 hectares et l’Eure-et-Loir (136 950 hectares).