À l’automne 2023, la maladie hémorragique épizootique (MHE) a frappé fort. Les conséquences financières ont pesé sur la trésorerie des élevages mais également des commerçants en bestiaux. En février 2024, le ministère de l’Agriculture annonçait l’ouverture d’un fonds d’urgence de 50 millions d’euros, ainsi que la prise en charge par l’État des frais vétérinaires et de mortalités à hauteur de 90 %. Où en sont les démarches ?

Le cabinet de Marc Fesneau répond. « Au 19 juillet, 2 747 dossiers de demandes pour les pertes sanitaires ont été instruits sur 2 803 déposés (98 %), les derniers ayant justifié des approfondissements qui sont en cours. » Pour l’enveloppe de fonds d’urgence, « 45 M€ [sont] déjà versés aux éleveurs impactés afin de leur apporter une aide de trésorerie exceptionnelle ».

Pas d’autre dispositif pour 2024

En ce qui concerne les dégâts engendrés sur l’année 2024 par la MHE, seuls les foyers confirmés en début d’année, détectés avec un peu de retard de la campagne précédente, seront indemnisés. « Un dispositif d’indemnisation pour les pertes sanitaires sera porté par le FMSE pour les élevages qui ont été foyers confirmés par test PCR de MHE entre le 1er janvier 2024 et le 30 avril 2024. À ce jour, il n’est pas prévu d’autre dispositif d’indemnisation », précise le ministère.

Pour le moment, aucune aide n’est prévue pour les autres épizooties affectant les ruminants en France.