La France compte 23 foyers supplémentaires de maladie hémorragique épizootique au 14 mars 2024 en élevage, par rapport au précédent bilan réalisé par le ministère de l’Agriculture le 7 mars. Cette maladie infectieuse est transmise exclusivement par des moucherons du genre Culicoïdes, les mêmes qui servent de vecteurs à la fièvre catarrhale ovine (FCO).
Les foyers restent situés dans 20 départements : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Gers, Landes, Ariège, Aude, Tarn, Lot-et-Garonne, Gironde, Tarn-et-Garonne, Dordogne, Corrèze, Vendée, Deux-Sèvres, Loire-Atlantique, Lot, Haute-Vienne, Morbihan et Pyrénées-Orientales.
Des mesures de lutte et de prévention spécifiques s’appliquent dans la zone réglementée. La liste des communes qui y sont intégrées est téléchargeable sur le site internet du ministère de l’Agriculture.
Selon le ministère de l’Agriculture, les signes cliniques de la MHE sont très proches de ceux de la FCO. Ils se manifestent principalement chez les bovins. Il s’agit « notamment de fièvre, d’ulcérations du mufle, de jetage (nez qui coule), et des boiteries. Les moutons et les chèvres sont réceptifs au virus, c’est-à-dire qu’ils peuvent s’infecter, mais ne présentent pas de signes cliniques (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas malades). »