Le maïs grain humide est largement utilisé en élevage porcin. Pourquoi pas pour les volailles, du moins quand la forme humide est possible, à l’instar des poules pondeuses et des coqs ? C’est la question posée par des aviculteurs à Arvalis-Institut du végétal, qui a mené un essai sur un lot de coqs adultes de souche Isabrown. L’objectif était de calculer la digestibilité et la valeur énergétique de maïs grain humide conservé ensilé (MGHE) ou inerté (MGHI), et de comparer ces valeurs à un maïs grain sec (GMS). Trois lots d’animaux ont reçu trois aliments, composés chacun de 40 % de maïs sous forme humide ensilée, humide inertée ou sec, et de 60 % d’un aliment complémentaire.
La palme au maïs humide ensilé
Il ressort que « le maïs grain humide ensilé serait, comme chez le porc, mieux valorisé que le maïs inerté ou sec », souligne Maxime Traineau, ingénieur chez Arvalis. Les valeurs de digestibilité et d’énergie métabolisable du MGHE sont légèrement supérieures à celles du MGS, tandis que celles du MGHI sont légèrement inférieures (voir l’infographie). « Il est à noter que ce dernier présente une plus forte variabilité d’un animal à l’autre », ajoute-t-il.
Arvalis mène des essais complémentaires pour affiner ces valeurs. Il faudrait désormais les décliner sur les poules pondeuses.