Onze éleveurs de haute Maurienne ont vu débarquer chez eux le 24 mai des gendarmes, agents de l’OFB et gardes du parc national. Les perquisitions sur leurs exploitations visaient à découvrir des produits illicites, dans le cadre d’une enquête ouverte en 2021 sur l’empoisonnement d’animaux sauvages.
Faute de résultats, le parquet d’Albertville a annoncé le classement sans suite de l’affaire. Laquelle laisse les éleveurs choqués d’avoir été désignés coupables. « FNE a fait pression pour qu’il y ait ces perquisitions : c’est une ONG qui commande ici, s’indigne Bernard Dinez, président du syndicat ovin de Savoie. Cela a choqué au point que nous avons fait venir une psychologue de la MSA. »