Jusqu’à présent, les entreprises productrices de champignons de Paris implantées en Picardie et en Île-de-France s’approvisionnaient en substrat (compost de fumier et de fientes de volailles) essentiellement auprès de la coopérative de Saint-Maximin, dans l’Oise. « Depuis octobre, malheureusement, la production de la coopérative est arrêtée pour diverses raisons. Nous sommes obligés de nous approvisionner en Belgique, explique Bruno Zamblera, de la champignonnière de la Marianne, à Méry-sur-Oise. Ce n’est pas tenable économiquement, car le compost nous revient deux fois plus cher. Et c’est une aberration environnementale, car il parcourt 400 km pour venir jusque chez nous. » Avec les autres champignonnières concernées, il demande qu’une solution soit rapidement trouvée : « Le plus simple est de faire redémarrer la production à Saint-Maximin. Les régions Île-de-France et Hauts-de-France sont prêtes à nous aider, mais elles doivent s’entendre. »