Les bordures de champs peuvent héberger jusqu’à 300 auxiliaires par m2 (comme les coccinelles et autres coléoptères), capables de réguler naturellement certains ravageurs des cultures. C’est ce que révèlent des études sur la biodiversité des bordures de parcelles, conduites par les chambres d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais et de la Somme en 2020 et 2021. Les observations ont été réalisées le long de 75 parcelles, à côté de routes, chemins, cours d’eau, haies ou voies ferrées, à Esquelbecq, près de Cambrai (Nord), et dans la baie de Somme.