La modification des zones de non-traitement (ZNT) près des habitations et des personnes travaillant à proximité inquiète les agriculteurs des départements du Nord et du Pas-de-Calais, dans les Hauts-de-France. Ils se sont mobilisés, en « apportant la facture » à leurs sous-préfets, en fin de semaine dernière. Cela a été le cas à Calais, le 15 janvier. « La mise en place des zones de non-traitement, c’est 5 000 hectares perdus pour la production dans nos deux départements, ont calculé les FDSEA et JA 59 et 62. Pour le consommateur, c’est l’équivalent de 58 millions de repas qui ne seront plus produits chez nous, mais importés de pays où la qualité et les normes environnementales sont bien moins élevées. Nous ne sommes pas contre la protection des riverains, mais nous demandons une application pragmatique et non idéologique des ZNT, et une indemnisation pour le préjudice subi. »