Notre-Dame-des-Landes n’aura pas d’aéroport, mais de nouveaux agriculteurs. Les 895 hectares mis en réserve foncière ont été rachetés par le département et trente-quatre baux ont été signés. Malgré le côté individuel des contrats, bon nombre de signataires ont décidé de poursuivre comme ils le faisaient avant, en exploitant ensemble les terres. Ils regrettent la défiance de l’État à leur égard, la courte durée des contrats (neuf ans) et l’absence de perspectives pour un achat des terres.