Haute-Saône. Malgré le doublement des prélèvements ces trois dernières années, les populations de sangliers ne font qu’augmenter, causant des ravages insupportables. En 2020, un peu plus d’un million d’euros de dégâts agricoles ont été indemnisés. Alors que les éleveurs ont besoin de refaire des stocks après trois années de sécheresse, ils se retrouvent face à des pâtures et des prés de fauche dévastés. « Le 22 avril, la préfète s’est déplacée pour prendre la mesure de notre détresse », indique le président de la FDSEA, Emmanuel Aebischer. Il réclame des tirs d’été et de nuit, y compris sur les laies, de plus en plus prolifiques (deux à trois portées par an).