Les premières actions Agri-Mieux ont été lancées progressivement dans la région Lorraine à partir des années 1996-1997. Pilotées par les chambres d’agriculture, elles concernent sept territoires à enjeu « qualité de l’eau ». Les suivis réalisés montrent que les doses moyennes d’azote minéral sur le blé, le colza et l’orge ont diminué de 5 %. Les plus fortes variations sont observées sur les secteurs où l’animation remonte à vingt-cinq ans, avec -21 unités sur le plateau de Haye et -19 unités sur le Rupt de Mad.
Les quantités apportées en azote organique diminuent également, avec une moyenne actuelle de 23 tonnes par hectare de fumier, contre 35 tonnes par hectare au démarrage des opérations. Autre évolution notable : les cultures dites à bas niveau d’impact, comme le tournesol et le pois de printemps, sont de plus en plus présentes.